La mort n'existe pas : Le message de Jésus sur le « dernier pardon »
12/17/20254 min read
La mort n'existe pas : le message de jésus sur le « dernier pardon »
Pour le monde, la mort est une tragédie inévitable, la preuve ultime de notre fragilité.
Pour l'étudiant d'un cours en miracles, elle est l'occasion du « dernier pardon » : la reconnaissance finale que ce qui est éternel ne peut pas mourir, et que ce qui meurt n'a jamais eu de réalité.
1. Le corps : un costume, pas une identité
L'illumination commence par le retrait de l'investissement que nous avons placé dans l'image corporelle.
L'acteur et son rôle : imaginez un acteur qui finit sa pièce. Il retire son costume, qu'il soit impeccable ou déchiré par l'action (maladie ou vieillesse). Sa réalité n'est pas affectée par l'état du tissu qu'il dépose.
La fin d'une utilité : le corps est un outil de communication utilisé dans le rêve. Lorsque l'esprit a appris ses leçons de pardon, le corps n'a plus de raison d'être. Le « déposer » n'est pas une perte, mais la fin d'une fonction.
2. La maladie : un scénario de sortie, pas une punition
L'un des plus grands pièges de l'ego est de nous faire croire que la maladie est un signe d'échec spirituel.
La guérison invisible : la véritable guérison est le retrait de la peur. Un être peut quitter ce monde à la suite d'une pathologie tout en étant dans une paix christique absolue. Dans ce cas, il est totalement guéri.
La fin de la lutte : l'illuminé ne lutte pas contre le corps ; il bénit l'instant de la transition car il sait que la vie est inchangée. La maladie n'est plus un bourreau, mais simplement le mécanisme temporel choisi pour clore le rêve.
3. Le « dernier pardon » : bénir le réveil
Le dernier pardon consiste à regarder la fin du corps sans aucun jugement.
L'aveu de la non-réalité : c'est l'instant où l'esprit dit : « j'ai cru être ce corps, j'ai souffert en lui. Aujourd'hui, je pardonne cette illusion. Je reconnais qu'il n'était rien. »
Le mensonge démasqué : en ne jugeant pas la mort comme « mauvaise », on lui retire son pouvoir de nous terrifier.
« La mort est la croyance centrale de l'ego. Si la mort est réelle, alors dieu ne l'est pas. Mais si dieu est vie, la mort est impossible. » (manuel pour les enseignants, 27)
4. La résurrection : le réveil dans l'esprit
Le message de jésus n'est pas le retour à la vie d'un corps, mais la démonstration que l'esprit est invulnérable.
Un glissement naturel : après avoir pratiqué le pardon, l'esprit se trouve dans le rêve heureux. La fin du corps n'est plus un saut dans le vide, mais un passage fluide vers la conscience de l'éternité.
Le dernier pas de dieu : cet événement est purement mental. C'est l'instant de grâce où l'esprit n'a plus aucune peur. C'est ici que la promesse s'accomplit :
« Dieu lui-même essuiera toutes les larmes. » (texte, 5.iv.5) « Dieu fera lui-même le dernier pas. Lorsque ton esprit sera prêt pour lui, il descendra et te soulèvera jusqu'à lui. » (texte, 18.ix.1)
1. Sur la non-réalité de la mort
Jésus est très clair : la mort est l'idole de l'ego, une tentative de prouver que dieu a échoué.
« La mort est la croyance centrale de l'ego. [...] Si la mort est réelle, alors dieu ne l'est pas. Car la vie est l'opposé de la mort, et ce qui est l'opposé de dieu ne peut pas être réel. » — manuel pour les enseignants, 27
« Il n'est pas de mort. Le fils de dieu est libre. » — livre d'exercices, leçon 163
2. Sur le corps comme simple vêtement (le costume)
Ces passages montrent que le corps n'a d'utilité que pour la communication et peut être déposé sans perte.
« Le corps n'est qu'un cadre pour ton existence, et ce que tu crois être tes limites, tu peux le déposer aussi facilement qu'un vêtement usé. » — texte, chapitre 18, section viii
« Quand le corps n'est plus nécessaire, il est simplement mis de côté et on n'en entend plus parler. » — manuel pour les enseignants, 27
3. Sur la guérison invisible (la fin de la peur)
Jésus explique que la santé du corps n'est pas le but, mais que la paix de l'esprit est la seule vraie guérison.
« Un esprit guéri ne peut pas souffrir. [...] L’esprit qui a pardonné ne connaît pas la douleur. » — livre d'exercices, leçon 136
« Il n'est pas nécessaire que la forme de la guérison soit la santé. Mais il est nécessaire que la guérison soit l'absence de peur. » — texte, chapitre 2, section iv
4. Sur le dernier pas et l'éveil
Voici la promesse finale, celle où l'esprit se reconnaît en dieu, indépendamment de ce qui arrive au corps.
« Dieu lui-même essuiera toutes les larmes. Ce n'est qu'au point où il n'y a pas de larmes que peut venir la vision de la guérison. » — texte, chapitre 5, section iv
« Dieu fera lui-même le dernier pas. Lorsque ton esprit sera prêt pour lui, il descendra et te soulèvera jusqu'à lui. » — texte, chapitre 18, section ix
